Au fil des différents messages de ce blog, plusieurs points de fonctionnement de l'association Communauté Hellénique de Lyon ont été abordés. Souvent pour des défaillances dans leurs applications.
L'un des points les plus graves a été la modification de nos statuts. Le 20 février 2011, l'assemblée générale refusait de modifier nos statuts, et 6 jours plus tard, une nouvelle version était néanmoins déposée en préfecture. La secrétaire de l'association, questionnée par les membres du Conseil, avait plaidé l'erreur personnelle dans la gestion du dossier et s'était engagée à annuler la version modifiée de nos statuts.
Plusieurs mois étant passés depuis cet engagement, je suis retourné au bureau des associations de la Préfecture. Je me suis alors aperçu que les statuts modifiés étaient toujours d'actualité. La question s'est alors posée de savoir comment la Préfecture avait pu entériner une modification des statuts sans vote de l'assemblée générale. Il fallait contrôler le compte rendu de cette assemblée, et j'en ai demandé une copie.
Le compte rendu de l'AG fait partie des pièces obligatoires à produire lorsqu'on demande l'enregistrement d'une nouvelle version des statuts d'association. En recevant ce compte rendu, j'ai été surpris de constater qu'il affirmait, en bas de la page une, que l'assemblée générale avait autorisé le nouveau bureau à modifier les statuts. Ce compte rendu était à l'évidence un faux.
Bruno C., signataire du compte rendu en tant que scrutateur lors de la dernière assemblée générale, a aussitôt dénoncé sa signature. Il a relevé que la page une du compte rendu n'était pas paraphée, et qu'elle avait très bien pu être remplacée après qu'il eut signé. Il a également attesté qu'il n'y avait pas eu de vote pour changer les statuts.
Informé de cette situation, le bureau des libertés publiques et des établissements sous tutelle demandait que lui soient communiqués les éléments en notre possession. Ces éléments lui furent communiqués dans ce dossier. Tous les documents cités à l'intérieur sont mis à disposition par des liens actifs.
Le 24 septembre 2012, la Préfecture saisissait le Procureur contre notre association, ou du moins contre les personnes au sein de notre association à l'origine de ces faux.
Trois membres du comité écrivaient alors au président de l'association, le père Nicolas Kakavelakis, pour lui rappeler les règles de fonctionnement normales des associations. Ils dénonçaient de fait les nombreuses irrégularités de fonctionnement de l'association. Ils dénonçaient par la même occasion les faux documents transmis à la Préfecture.
Le métropolite Emmanuel était mis en copie, tout comme le préfet du Rhône. Le courrier adressé au préfet est arrivé au bureau des libertés publiques et des établissements sous tutelle précédemment cité. Bureau qui a transmis cette nouvelle pièce au Procureur, en complément du dossier. Le Métropolite, lui, décidait d'exclure les élus qui avaient osé écrire au préfet pour l'informer d'irrégularités dont il est directement responsable.
En effet, nos statuts font du Métropolite le garant de nos institutions. Celui-ci a été informé des dérives depuis très longtemps, mais a toujours couvert son prêtre, au détriment des règles de droit. Il n'a jamais répondu à aucun des courriers qui lui ont été adressés, mais s'est par contre montré très empressé à exclure ceux qui avaient dénoncé les irrégularités à la Préfecture.
Les éléments relatifs à cette exclusion, non motivée, ont été transmis au Procureur comme preuve des pressions exercées sur les élus, et en vue d'un recours contentieux pour contester l'exclusion.
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