Quelles que soient nos idées
politiques ou religieuses, nous préférons généralement être représentés
par des personnes qui sauront défendre ces idées. La désillusion est
toujours très dure à accepter lorsque nous nous rendons compte que les
personnes que nous avions mandatées ont failli dans leur mission de
représentation. C'est le fruit de cette désillusion qui a fait perdre à
François Hollande le vote des musulmans de France, condamnant le PS à
la marginalisation que le PC français et le Pasok grec ont dû vivre en leurs temps.
Cette
désillusion est la cause première de l'abstention lors des élections.
Malgré les phrases creuses des hommes politiques, qui tentent de
justifier le désaveu constant auquel ils sont confrontés, le remède est
simple tout autant qu'illusoire : l'élu se doit de représenter les
autres, et non lui-même ou des groupes de pression. L'hypocrisie n'a pas de place dans cette représentation.
Malheureusement,
certains affairistes et opportunistes considèrent qu'il suffit de ne
pas se faire remarquer pour continuer à pouvoir représenter les autres.
Attitude passive qui pousse des personnes sans charisme à croire
qu'elles peuvent, elles aussi, représenter les autres, si tant est
qu'elles ne dérogent pas à la discrétion qui devient alors un modèle de
conduite. Notre Communauté, comme de nombreuses communautés d'ailleurs,
n'échappe pas à ce fléau. Si bien que, lorsque monseigneur Emmanuel se
mit à couvrir de son autorité les dérives du père Nicolas Kakavelakis, peu nombreux
furent les élus de notre Association à se souvenir qu'ils étaient là
pour défendre nos idéaux et nos valeurs.
Cette représentation dans la dignité, qui devrait être normale, devient alors exceptionnelle, non par la
difficulté de ce qui est pratiqué, mais par la démission de la majorité passive et soumise.
Un
pays peut fonctionner sur ses acquis, dans l'indifférence générale et
le déclin, si ses dirigeants sont indignes de leur charge. Mais qu'un
seul se lève en sachant représenter son peuple, et cet homme pourra
faire franchir à son pays les limites de l'impossible pour le faire
grandir en assurant sa prospérité. C'est ce que le président Poutine a réussi pour son pays. Je n'ai malheureusement pas
d'exemples français récents à proposer depuis le Général de Gaulle.
Au
regard du christianisme, sous la conduite de l'Esprit-Saint, les
apôtres et leurs successeurs ont tout de suite voulu faire de la
perfection de vie l'exemple à suivre. C'est ainsi que les premiers
évêques furent choisis parmi les plus parfaits des disciples.
Par
la suite, les hommes allèrent souvent chercher des ermites à la vie
vertueuse pour les faire évêques. Peu leur importait leur connaissances
intellectuelles, du moment que la connaissance du cœur leur avait fait
découvrir les voies de la sagesse, suivant ces paroles : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants (Matth. 11, 25).
Il faut avoir un esprit réellement pacifié pour qu'une charge,
pastorale ou autre, ne pervertisse pas nos sens ; pour que cette dignité
n'altère pas la pureté du cœur. Beaucoup de clercs ne furent
malheureusement pas prêts à assumer cette charge et commencèrent à
gangrener l’Église de l'intérieur. Les canons de l’Église, règles édictées par les Conciles pour garantir son bon fonctionnement, visèrent essentiellement à placer les barrières qui pourraient empêcher n'importe quel imposteur de devenir membre du clergé. Sans toutefois y parvenir ailleurs que dans leurs pieuses intentions.
Dans
l'orthodoxie, la prêtrise est accordée aux hommes mariés. Mais, pour
les évêques, et afin de garantir la perfection de notre représentation,
il fut fixé au VIème siècle que seuls des moines pourraient accéder à cette charge. Ceci
parce que, dès l'apparition des premiers moines, dans le désert
d’Égypte au IVème siècle, ils manifestèrent une sagesse de vie, une
pureté de cœur et une connaissance intellectuelle qui étaient le fruit
de leurs immenses sacrifices sur le chemin de la perfection.
Et
c'est là que s’immisça le ferment de la corruption. Car ceux qui
rêvaient de gloire et de dignité ne choisirent pas d'autres postes que
ceux du clergé pour assouvir leur besoin de reconnaissance et de
domination. Ils créèrent leurs propres monastères, destinés à faire
moine des personnes qui n'en avaient pas la vocation, mais qui voulaient
simplement " avoir le diplôme " pour pouvoir prétendre à la fonction
d'évêque.
La biographie officielle de Monseigneur Emmanuel Adamakis ne fait pas mention du moment où il est devenu moine, ni du monastère qui l'a tonsuré, ni de la durée de sa vie monastique. Il est l'exemple typique de cette falsification des règles. Il est fier de présenter les études qu'il a faites à Boston, mais n'a rien à montrer sur l'évolution spirituelle qui était seule digne de lui permettre d'accéder à sa charge pastorale. Monseigneur Emmanuel a certainement passé plus de temps au restaurant, avec le jeune homme d'un précédent message, que dans le monastère qui était censé lui apprendre la sagesse et la connaissance de Dieu.
Comment une telle personne peut-elle nous représenter au plus haut sommet des institutions ? N'avons-nous rien d'autre pour occuper ces postes ? Comment va-t-elle décider pour nous si elle n'a que mépris pour nos valeurs religieuses ? Nous représenter si son seul but est de se remplir les poches tout en poursuivant sa quête des plaisirs ?
La biographie officielle de Monseigneur Emmanuel Adamakis ne fait pas mention du moment où il est devenu moine, ni du monastère qui l'a tonsuré, ni de la durée de sa vie monastique. Il est l'exemple typique de cette falsification des règles. Il est fier de présenter les études qu'il a faites à Boston, mais n'a rien à montrer sur l'évolution spirituelle qui était seule digne de lui permettre d'accéder à sa charge pastorale. Monseigneur Emmanuel a certainement passé plus de temps au restaurant, avec le jeune homme d'un précédent message, que dans le monastère qui était censé lui apprendre la sagesse et la connaissance de Dieu.
Comment une telle personne peut-elle nous représenter au plus haut sommet des institutions ? N'avons-nous rien d'autre pour occuper ces postes ? Comment va-t-elle décider pour nous si elle n'a que mépris pour nos valeurs religieuses ? Nous représenter si son seul but est de se remplir les poches tout en poursuivant sa quête des plaisirs ?
Aujourd'hui,
que ce soit en politique ou dans le domaine de la religion, nous avons
des représentants. Mais ceux-ci n'accomplissent pleinement le sens de ce
qu'ils sont que par l'exemplarité de leur conduite. Hors de cette
exemplarité, ils ne sont que des coquilles vides.
Stélios
K. fait partie des rares élus de notre communauté à avoir toujours
gardé la tête haute et le sens de ses responsabilités. C'est le poids de
cette autorité, manifestée par des courriers sans concession que j'ai
reproduits au fil des messages de ce blog, qui a considérablement
contrarié Monseigneur Emmanuel.
Monseigneur Emmanuel n'a jamais répondu à ces courriers. Vraisemblablement parce qu'il avait les mains trop occupées à autre chose qu'à écrire.
Lorsqu'il a su que j'allais à Paris pour la fête nationale Russe, Stelios m'a chargé de remettre un courrier à l'Ambassadeur, de la part de la Communauté grecque. Je sais à quel point Stélios est apprécié de tous, c'est pourquoi je n'ai pas hésité à me faire le messager de cette missive. Stélios y appelait de ses vœux l'apparition d'hommes politiques grecs qui sauraient rendre à la Grèce sa grandeur et son indépendance, tout comme monsieur Poutine avait rendu la sienne à la Russie. Position que tendait à confirmer un récent article du Monde montrant que la Russie risquait de supplanter la France à sa place de 5ème puissance économique mondiale.
Monseigneur Emmanuel n'a jamais répondu à ces courriers. Vraisemblablement parce qu'il avait les mains trop occupées à autre chose qu'à écrire.
Lorsqu'il a su que j'allais à Paris pour la fête nationale Russe, Stelios m'a chargé de remettre un courrier à l'Ambassadeur, de la part de la Communauté grecque. Je sais à quel point Stélios est apprécié de tous, c'est pourquoi je n'ai pas hésité à me faire le messager de cette missive. Stélios y appelait de ses vœux l'apparition d'hommes politiques grecs qui sauraient rendre à la Grèce sa grandeur et son indépendance, tout comme monsieur Poutine avait rendu la sienne à la Russie. Position que tendait à confirmer un récent article du Monde montrant que la Russie risquait de supplanter la France à sa place de 5ème puissance économique mondiale.
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