Monsieur Xantopoulos avait adressé au préfet, le 22 mai 1922, une lettre dénonçant les conditions dans lesquelles s'était tenue l'AG de l'Union Philanthropique des Hellènes de Lyon et des environs. Le quorum requis était de 200 personnes pour que l'AG soit valide, mais il n'y en avait eu que 22 présentes. En lisant ce courrier, j'avais l'impression qu'il se plaignait de Pénéloppe Dhimoïla, présidente en titre, qui convoquait une AG le 5 juillet 2015 avec 10 personnes présentes, alors que la même Pénéloppe affirmait quelques jours plus tôt, dans les colonnes du Progrès, que notre association était composée de 500 familles.
Monsieur Psaltopoulos, avait adressé au préfet, le 8 mars 1926, une lettre dans laquelle il dénonçait une clique composée de gens qui n'ont pas conscience de leurs actes, parvenus à déclarer une dictature dans le sein de l'association. Cette lettre ressemblait à celle adressée au préfet par Stergios Kourougiorgakis, Dimitrios Liapis et Philippe Ladias le 2 octobre 2012, tant par l'esprit que par le contenu.
Lorsque le même monsieur Psaltopoulos dénonçait ces personnes malveillantes, il leur reprochait d'exclure des membres du conseil d'administration qui ont été nommés par l'assemblée générale. Tout comme le père Nicolas Kakavelakis avait autoritairement et arbitrairement exclu les élus du CA, le 20 octobre 2012.
Lorsque l'AG du 21 décembre 1952 imposait un règlement électoral et une cotisation afin de pouvoir participer aux décisions de l'association, j'avais l'impression de voir le père Kakavelakis imposer une cotisation de sa propre autorité, en janvier 2012, pour réduire le nombre de votants et prendre ainsi le contrôle des biens.
On pourrait également parler de monsieur Nicolas Dhikeos, qui refusa d'organiser une AG ou d'étudier l'ordre du jour, en décembre 1930 et en janvier 1931, pour ne pas remettre son mandat en jeu et se maintenir ainsi au pouvoir.
Ou encore mentionner monseigneur Jérémie, qui fit changer les statuts en 1990 afin d'imposer un contrôle exclusif de l’Église. Il les avait alors vidés de la substance qu'y avait mise monseigneur Mélétios le 19 décembre 1954.
Il serait possible de multiplier ainsi les exemples qui nous rappellent ce que nous avons récemment vécu. Toute l'histoire récente de la Communauté hellénique de Lyon n'est qu'une répétition cyclique des faits anciens. À croire que nous sommes plongés dans la fatalité, ou la 4ème dimension...
L'ignorance est l'une des causes qui peut conduire à cette répétition sans fin, tout comme peuvent l'être l'esprit de domination, la convoitise, le mercantilisme et autres passions. Le métropolite Emmanuel devrait se rappeler qu'il est censé lutter contre les passions, et non s'en faire l'apôtre et le dispensateur. Ainsi, il n'aurait pas couvert de son autorité la rédaction et l'usage de faux documents, des malversations, des exclusions, des décisions arbitraires...
Face à toutes ces dérives, auxquelles nous ont habitués le métropolite Emmanuel et son sous-fifre lyonnais, nous devons nous poser la question de ce que nous sommes et des valeurs que nous voulons défendre. Qui est alors habilité à poursuivre l’œuvre entreprise par nos aïeux ?
Et, dans ces heures sombres, nous devons nous rappeler la sagesse du métropolite Mélétios, le 19 décembre 1954, lorsqu'il décida d'abolir toutes ces règles, qui créaient autant de barrières et de divisions. Il nous avait montré qu'il est possible d'unir tout le monde, et nous avait indiqué le chemin à suivre pour cela.
Un homme que j'estime pour son intelligence me demandait, il y a quelques mois, si je pensais vraiment que n'importe qui pouvait faire partie de la Communauté hellénique de Lyon. Un catholique peut-il en faire partie ? Un athée ? L'un des Roumains qui se sont battus devant l'église la nuit de Pâques 2013 ?
Je ne pouvais pas répondre à cette personne, au-delà d'une simple déclaration de foi qui n'engageait que moi, sans étudier l'histoire de notre communauté. Notre histoire est la terre dans laquelle nos racines pénètrent pour trouver leur force et nous permettre de porter du fruit. Elle en est le ferment. Sans elle, nous sommes semblables à des malades d'Alzeihmer, ne sachant plus qui nous sommes, ni pourquoi nous sommes là, ni même ce que nous avons à y faire. C'est pourquoi j'ai commencé la rédaction des messages qui retracent notre histoire.
Monsieur Psaltopoulos, avait adressé au préfet, le 8 mars 1926, une lettre dans laquelle il dénonçait une clique composée de gens qui n'ont pas conscience de leurs actes, parvenus à déclarer une dictature dans le sein de l'association. Cette lettre ressemblait à celle adressée au préfet par Stergios Kourougiorgakis, Dimitrios Liapis et Philippe Ladias le 2 octobre 2012, tant par l'esprit que par le contenu.
Lorsque le même monsieur Psaltopoulos dénonçait ces personnes malveillantes, il leur reprochait d'exclure des membres du conseil d'administration qui ont été nommés par l'assemblée générale. Tout comme le père Nicolas Kakavelakis avait autoritairement et arbitrairement exclu les élus du CA, le 20 octobre 2012.
Lorsque l'AG du 21 décembre 1952 imposait un règlement électoral et une cotisation afin de pouvoir participer aux décisions de l'association, j'avais l'impression de voir le père Kakavelakis imposer une cotisation de sa propre autorité, en janvier 2012, pour réduire le nombre de votants et prendre ainsi le contrôle des biens.
On pourrait également parler de monsieur Nicolas Dhikeos, qui refusa d'organiser une AG ou d'étudier l'ordre du jour, en décembre 1930 et en janvier 1931, pour ne pas remettre son mandat en jeu et se maintenir ainsi au pouvoir.
Ou encore mentionner monseigneur Jérémie, qui fit changer les statuts en 1990 afin d'imposer un contrôle exclusif de l’Église. Il les avait alors vidés de la substance qu'y avait mise monseigneur Mélétios le 19 décembre 1954.
Il serait possible de multiplier ainsi les exemples qui nous rappellent ce que nous avons récemment vécu. Toute l'histoire récente de la Communauté hellénique de Lyon n'est qu'une répétition cyclique des faits anciens. À croire que nous sommes plongés dans la fatalité, ou la 4ème dimension...
L'ignorance est l'une des causes qui peut conduire à cette répétition sans fin, tout comme peuvent l'être l'esprit de domination, la convoitise, le mercantilisme et autres passions. Le métropolite Emmanuel devrait se rappeler qu'il est censé lutter contre les passions, et non s'en faire l'apôtre et le dispensateur. Ainsi, il n'aurait pas couvert de son autorité la rédaction et l'usage de faux documents, des malversations, des exclusions, des décisions arbitraires...
Face à toutes ces dérives, auxquelles nous ont habitués le métropolite Emmanuel et son sous-fifre lyonnais, nous devons nous poser la question de ce que nous sommes et des valeurs que nous voulons défendre. Qui est alors habilité à poursuivre l’œuvre entreprise par nos aïeux ?
Et, dans ces heures sombres, nous devons nous rappeler la sagesse du métropolite Mélétios, le 19 décembre 1954, lorsqu'il décida d'abolir toutes ces règles, qui créaient autant de barrières et de divisions. Il nous avait montré qu'il est possible d'unir tout le monde, et nous avait indiqué le chemin à suivre pour cela.
Un homme que j'estime pour son intelligence me demandait, il y a quelques mois, si je pensais vraiment que n'importe qui pouvait faire partie de la Communauté hellénique de Lyon. Un catholique peut-il en faire partie ? Un athée ? L'un des Roumains qui se sont battus devant l'église la nuit de Pâques 2013 ?
Je ne pouvais pas répondre à cette personne, au-delà d'une simple déclaration de foi qui n'engageait que moi, sans étudier l'histoire de notre communauté. Notre histoire est la terre dans laquelle nos racines pénètrent pour trouver leur force et nous permettre de porter du fruit. Elle en est le ferment. Sans elle, nous sommes semblables à des malades d'Alzeihmer, ne sachant plus qui nous sommes, ni pourquoi nous sommes là, ni même ce que nous avons à y faire. C'est pourquoi j'ai commencé la rédaction des messages qui retracent notre histoire.
Se
demander qui peut faire partie de notre Communauté impose de se demander qui peut en
être exclu. Sur quels critères ? Au nom de quels principes ? Afin de protéger quels intérêts ?
Les statuts de l'association ont souvent évolué. Tantôt sous un regard juridique, tantôt sous l’œil du financier, tantôt en se restreignant à l'aspect cultuel, tantôt par la volonté malveillante d'en prendre le contrôle. Mais ils n'ont vraiment été à l'image de ce que nous sommes que lorsqu'ils manifestaient la bienveillance paternelle. Que ce soient ceux de décembre 1921 ou ceux de décembre 1954.
C'est cette bienveillance paternelle qui crée vraiment l'appartenance à la Communauté hellénique de Lyon. C'est elle qui fit qu'un non baptisé trouva une famille dans la Communauté et intégra le conseil. C'est elle qui donna la pleine mesure de la légitimité du catholique à nous représenter et à élever ses enfants dans les valeurs que nous défendons. C'est elle qui fit que le père Athanase laissa une liste foisonnante de membres, dont certains - Roumains, Russes, Libanais, Français, etc - n'avaient rien à voir avec la Grèce.
Mais c'est également ce regard du Père qui tenait respectueusement à l'écart ceux qui venaient ici pour se battre, ou dans des buts autres, mercantiles ou indignes.
L’Évangile est pétri de ce regard du Père. Mais on ne peut pas apprendre à un sot ce qu'il signifie, fût-il prêtre ou évêque.
Nous avons été forts lorsque nous avons été unis. C'est alors que nous avons construit de grandes choses et que nous avons vécu en paix.
Communauté hellénique de Lyon - 12 mai 1974 |
Mais c'est également dans ces moments de paix que des hommes ont convoité les honneurs attachés aux postes à représentation. C'est là qu'ils ont voulu s’accaparer les biens que d'autres avaient construits. Et lorsque de tels hommes ont sacrifié ainsi l'intérêt commun pour lequel tout le monde se battait, ils ont en partie détruit les efforts de ceux qui les avaient précédés.
Mais l'histoire recommence. Et ces personnes doivent savoir qu'elles aussi disparaîtront.
Mais l'histoire recommence. Et ces personnes doivent savoir qu'elles aussi disparaîtront.
Qui est habilité à intégrer aujourd'hui la Communauté hellénique de Lyon ? Si vous posez la question au père Nicolas Kakavelakis, il vous répondra sans doute que seul lui l'est. Mais si vous étudiez notre histoire, vous saurez que chacun y est le bienvenu. Vous comprendrez pourquoi nos valeurs culturelles et cultuelles se sont toujours entremêlées. Vous verrez que l'une a dépéri lorsque l'autre était malade. Et les deux ont rayonné lorsqu'elles étaient en harmonie. L'apogée en fut l'AG du 19 décembre 1954, lors de laquelle le futur métropolite Mélétios abolit tous les critères d'appartenance, et ne fit que garder ses bras ouverts pour tous ceux qui étaient présents.
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