Le samedi 15 novembre
au soir, une information concernant la venue prochaine du père Athanase à Lyon
commença à se répandre. Cette annonce fut confirmée par deux autres sources le
dimanche 16 au matin, ce qui me conduisit, comme beaucoup d'autres, à me faire
l'écho de cette venue, prévue pour le dimanche suivant, 23 novembre.
Les spéculations les plus folles se mirent à entourer cette venue, portées par des questions restées sans réponse. Bien qu'il ne s'agisse que de fragments parcellaires de la vérité, je vais essayer de revenir ici sur les dessous de cette visite.
Si l'on ajoute à cela la bagarre qui éclata durant la liturgie, provoquée par le trésorier de la communauté, vous comprendrez pourquoi le père Athanase estime que le Comité a tout fait pour saboter sa venue.
Lorsque le père Athanase arriva à l'église, dimanche matin, la femme du père Nicolas vint lui ouvrir. Elle lui remit une lettre manuscrite du père Nicolas, de plusieurs pages, dans laquelle ce dernier lui transmettait ses consignes. Lettre qui, d'ailleurs, n'était pas signée.
Le père Athanase m'appela, très gêné, et me montra cette lettre. Elle comportait une liste de personnes à exclure, fruit de la folie que le docteur Philippe Ladias avait diagnostiquée en son temps. Le père Athanase fit son signe de croix de nombreuses fois en prenant Dieu à témoin : si on lui avait dit ça la veille, il serait reparti à Athènes.
Pour ne pas décevoir les nombreuses personnes qui se préparaient à venir l'accueillir, le père Athanase décida néanmoins de rester. En homme de paix, il préféra faire ce qu'on lui enjoignait par écrit. Non pas pour cautionner les consignes, mais afin de ne pas créer de problèmes supplémentaires.
Avec quelques jours de recul, je me permettrai de remarquer qu'il est un pasteur, pas une brebis. C'est la brebis qui se tait quand on la conduit à l’abattoir ; le pasteur, lui, risque sa vie pour sauver ses brebis. Cela implique que le pasteur ne cautionne pas ce qu'il sait être injuste.
Je pourrais, bien sûr, douter de la véracité de ses propos, lorsqu'il dit qu'il serait reparti. Je sais par expérience que la multiplication des signes de croix n'a jamais été un gage de sincérité, et ce n'est pas Nikos qui viendra me contredire sur ce point. Mais les larmes qu'il versa plus tard en lisant cette lettre à d'autres n'étaient pas feintes.
Nous verrons dans les messages à venir comment, au-delà des événements indignes que nous traversons, reconstruire la Communauté que le métropolite Emmanuel Adamakis et le père Nicolas Kakavelakis se sont attachés à détruire en sapant les fondements mêmes de ce qu'elle était. Nous verrons que le métropolite n'a que le pouvoir que nous acceptons de lui accorder et qu'il n'appartient qu'à nous de le lui retirer. Nous aborderons la manière de ne pas accepter les événements de la vie comme étant les fruits de la fatalité, ainsi que les moyens que nous pouvons nous donner pour y répondre.
Dans le message précédent, j'ai présenté la vidéo de la liturgie du père Athanase. Vous trouverez ci-dessous celle de l'office des matines.
Les spéculations les plus folles se mirent à entourer cette venue, portées par des questions restées sans réponse. Bien qu'il ne s'agisse que de fragments parcellaires de la vérité, je vais essayer de revenir ici sur les dessous de cette visite.
Ce
voyage du père Athanase a été organisé en urgence, dans la journée qui a
précédé l'annonce de sa venue. D'après une source proche du métropolite, le
père Athanase est toujours inscrit sur le registre des prêtres de la métropole.
Ce qui fait que sa signature reste utile dans certains dossiers. J'ignore pourquoi
il a fallu organiser ce voyage dans l'urgence alors que la Métropole parvient à
se passer de lui depuis 4 ans.
Le
père Athanase était à Paris le lundi 24 novembre à 17 heures pour une réunion,
vraisemblablement organisée pour régler des dossiers en suspens qui
nécessitaient sa signature.
Il
n'était pas possible, pour le père Athanase, qu'il vienne en France sans venir
célébrer - ou concélébrer - dans l'église qu'il a desservie durant 34 ans. Sa
présence à Lyon n'était donc pas destinée à venir régler des problèmes, comme
nous avons pu l'entendre ici ou là, mais bien à venir retrouver toutes les
personnes qui font partie de sa vie et dont le souvenir remplit son cœur.
Sa
visite n'était pas davantage destinée à venir soutenir le père Nicolas, où à
prendre parti contre lui, même s'il a pu voir de ses yeux les dérives sectaires
auxquelles nous sommes confrontés.
Le
père Nicolas avait fait courir le bruit, le dimanche 16 novembre, en s'adressant
à l'un des étudiants qui sert dans le sanctuaire, qu'il allait devoir assister
à une réunion à l'étranger le dimanche suivant. Il avait précisé que l'ancien
prêtre venait le remplacer.
C'était,
bien sûr, une pure fumisterie. Je ne vois pas ce que le père Nicolas serait
allé faire à une réunion importante, si ce n'est servir le café. Quoique !
François Hollande est là pour nous rappeler que celui qui sert le café peut
parfois prendre la première place s'il agit avec subtilité et opportunisme. Mais
ne présumons pas des capacités de Nikos.
Si
le père Nicolas avait été à Genève, ou ailleurs, il n'aurait pas manqué de le
faire savoir sur facebook. Ce qui n'a pas été le cas, puisqu'il n'a présenté
aucune information, ni sur la visite du père Athanase, ni sur sa pseudo
réunion internationale.
Je
précise, pour ceux qui ont entendu que Nikos devait aller à Genève à une
réunion panorthodoxe, que la dernière réunion de ce type s'est
tenue du 6 au 12 juin 2009. S'il était allé quelque part, Nikos n'aurait
pas manqué de publier la photo de l'assiette qu'il avait mangée, comme pour
chacune de ses sorties.
Mais
ce qui discrédite totalement son affirmation, c'est que plusieurs personnes
dignes de foi l'ont vu, dimanche matin, derrière les rideaux de son
appartement, au-dessus de l'église, à épier discrètement ce qui se
passait en-dessous. Il faut dire qu'il nous a toujours donné l'impression
d'être plus curieux que malin...
Un
autre point particulièrement ambigu est l'attitude du comité de la Communauté.
Le dimanche 16 novembre, le père Nicolas fit ses petites annonces à la fin de
la liturgie. Il rappela avec insistance la tenue de la fête annuelle grecque,
le 21 novembre, mais pas un mot sur la venue du père Athanase prévue pour le
dimanche suivant. S'il venait de si loin pour le remplacer, pourquoi taire
délibérément ce point ? Tout dans l'attitude du père Nicolas montrait qu'il
subissait cette venue sans pouvoir s'y opposer.
Le
Comité, qui dispose d'un site internet, d'une page facebook, d'un listing
d'adresses mails, de tableaux d'affichage et d'un bon vieux téléphone, n'a fait
aucune annonce relative à cette visite. Ses membres ont même été
particulièrement décontenancés de voir tant de monde à l'office alors qu'ils
avaient tout fait pour cacher cette venue.
Le
Comité n'a pas cru bon non plus d'organiser une petite réception dans la salle
pour recevoir ses hôtes. Pas la moindre petite conserve de feuilles de vigne à
ouvrir, ni la plus petite bouteille de Dia
Cola à offrir. Les Syriens, qui avaient préparé d'innombrables spécialités
culinaires pour accueillir festivement leur évêque, le 15 juin dernier,
n'auraient sans doute pas mieux compris que moi comment on peut si mal
accueillir quelqu'un que l'on dit respecter et aimer.
Heureusement
qu'une femme avait pris l'initiative de préparer quelques plats, ce qui permit
de masquer un peu l'état de déliquescence morale de nos élus. C'était loin
d'être suffisant pour partager ce moment avec plus de 200 personnes venues
accueillir le père Athanase, mais elle avait fait tout ce qu'elle pouvait à son
niveau pour transformer cette rencontre en fête.
Si l'on ajoute à cela la bagarre qui éclata durant la liturgie, provoquée par le trésorier de la communauté, vous comprendrez pourquoi le père Athanase estime que le Comité a tout fait pour saboter sa venue.
Lorsque le père Athanase arriva à l'église, dimanche matin, la femme du père Nicolas vint lui ouvrir. Elle lui remit une lettre manuscrite du père Nicolas, de plusieurs pages, dans laquelle ce dernier lui transmettait ses consignes. Lettre qui, d'ailleurs, n'était pas signée.
Le père Athanase m'appela, très gêné, et me montra cette lettre. Elle comportait une liste de personnes à exclure, fruit de la folie que le docteur Philippe Ladias avait diagnostiquée en son temps. Le père Athanase fit son signe de croix de nombreuses fois en prenant Dieu à témoin : si on lui avait dit ça la veille, il serait reparti à Athènes.
Pour ne pas décevoir les nombreuses personnes qui se préparaient à venir l'accueillir, le père Athanase décida néanmoins de rester. En homme de paix, il préféra faire ce qu'on lui enjoignait par écrit. Non pas pour cautionner les consignes, mais afin de ne pas créer de problèmes supplémentaires.
Avec quelques jours de recul, je me permettrai de remarquer qu'il est un pasteur, pas une brebis. C'est la brebis qui se tait quand on la conduit à l’abattoir ; le pasteur, lui, risque sa vie pour sauver ses brebis. Cela implique que le pasteur ne cautionne pas ce qu'il sait être injuste.
Je pourrais, bien sûr, douter de la véracité de ses propos, lorsqu'il dit qu'il serait reparti. Je sais par expérience que la multiplication des signes de croix n'a jamais été un gage de sincérité, et ce n'est pas Nikos qui viendra me contredire sur ce point. Mais les larmes qu'il versa plus tard en lisant cette lettre à d'autres n'étaient pas feintes.
Nous verrons dans les messages à venir comment, au-delà des événements indignes que nous traversons, reconstruire la Communauté que le métropolite Emmanuel Adamakis et le père Nicolas Kakavelakis se sont attachés à détruire en sapant les fondements mêmes de ce qu'elle était. Nous verrons que le métropolite n'a que le pouvoir que nous acceptons de lui accorder et qu'il n'appartient qu'à nous de le lui retirer. Nous aborderons la manière de ne pas accepter les événements de la vie comme étant les fruits de la fatalité, ainsi que les moyens que nous pouvons nous donner pour y répondre.
Dans le message précédent, j'ai présenté la vidéo de la liturgie du père Athanase. Vous trouverez ci-dessous celle de l'office des matines.
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