L'une des choses normales que l'on s'attend de voir d'un prêtre est le catéchisme. C'est ainsi que le père Nicolas Kakavelakis annonçait, en septembre 2012 : La communauté proposera à nos jeunes des jeux sportifs ainsi que des cours de catéchisme orthodoxe pour adultes et enfants (Annonce Orthodoxe n° 24, p. 3, § 5).
Mais de la même façon que les travaux dont nous parlions dans le précédent message, personne n'entendit jamais plus parler des cours de catéchisme. Il ne resta de la phrase citée que les jeux. Le père se mit donc à organiser des soirées ping-pong les vendredis soirs.
Soirées ping-pong qui, soit dit en passant, devinrent vite des soirées karaoké, conséquence logique de jeux sportifs dont la nature n'était pas précisée.
Mais Nikos ne fait pas que dans les soirées intimes qui sont certes très agréables, mais qui ne rapportent rien au niveau financier.
C'est ainsi qu'il a continué à organiser les fêtes qui jalonnent l'année liturgique dans notre salle paroissiale, ainsi que notre grande fête annuelle à la salle de La Ficelle.
Les fêtes dans la salle paroissiale sont, par exemple, celles qui suivent les spectacles des enfants de l'école grecque, à Noël et en fin d'année scolaire. Fêtes de moins en moins suivies depuis que le nombre d'enfants de l'école a chuté. Mais ce sont également la fête du carnaval, qui précède l'entrée en carême, ou encore la fête de la nuit de Pâques.
Il est facile de deviner que derrière les gros plans se cachent des tables vides. Ceux qui ont connu les fêtes de la communauté pourront aisément se rendre compte de cette désertion. Le souvenir que je garde de ces fêtes, du temps du père Athanase, est que l'on ne pouvait plus circuler dans la salle à cause des tables trop serrées qui remplissaient l'espace et du monde présent.
Mais ces fêtes n'étaient que de petites rencontres informelles comparées à la grande fête annuelle de la salle de La Ficelle. Il y avait souvent autour de 600 personnes réunies dans une ambiance électrique.
Avec une baisse constante des personnes présentes depuis le départ du père Athanase, cette soirée réunissait 400 personnes en 2012, soit autant que la fête de la paroisse de Pont-de-Chéruy qui avait lieu le même jour. C'était autant un petit chiffre pour une ville comme Lyon, qu'une prouesse du père Georges de Pont-de-Chéruy, il convient de le souligner.
Lors de la dernière fête annuelle, le 16 novembre 2013, il n'y avait plus suffisamment de réservations pour pouvoir louer La Ficelle, si bien que la fête eut lieu à La Garenne, salle plus petite prêtée gracieusement par Alexandrine Pesson, maire du 5ème arrondissement.
C'est ainsi qu'il a continué à organiser les fêtes qui jalonnent l'année liturgique dans notre salle paroissiale, ainsi que notre grande fête annuelle à la salle de La Ficelle.
Les fêtes dans la salle paroissiale sont, par exemple, celles qui suivent les spectacles des enfants de l'école grecque, à Noël et en fin d'année scolaire. Fêtes de moins en moins suivies depuis que le nombre d'enfants de l'école a chuté. Mais ce sont également la fête du carnaval, qui précède l'entrée en carême, ou encore la fête de la nuit de Pâques.
Fête de carnaval 2013 |
Fête de Pâques 2013 |
Fête grecque 8 juin 2013 |
Il est facile de deviner que derrière les gros plans se cachent des tables vides. Ceux qui ont connu les fêtes de la communauté pourront aisément se rendre compte de cette désertion. Le souvenir que je garde de ces fêtes, du temps du père Athanase, est que l'on ne pouvait plus circuler dans la salle à cause des tables trop serrées qui remplissaient l'espace et du monde présent.
Mais ces fêtes n'étaient que de petites rencontres informelles comparées à la grande fête annuelle de la salle de La Ficelle. Il y avait souvent autour de 600 personnes réunies dans une ambiance électrique.
Avec une baisse constante des personnes présentes depuis le départ du père Athanase, cette soirée réunissait 400 personnes en 2012, soit autant que la fête de la paroisse de Pont-de-Chéruy qui avait lieu le même jour. C'était autant un petit chiffre pour une ville comme Lyon, qu'une prouesse du père Georges de Pont-de-Chéruy, il convient de le souligner.
Lors de la dernière fête annuelle, le 16 novembre 2013, il n'y avait plus suffisamment de réservations pour pouvoir louer La Ficelle, si bien que la fête eut lieu à La Garenne, salle plus petite prêtée gracieusement par Alexandrine Pesson, maire du 5ème arrondissement.
D'après les chiffres officiels, il y a eu 180 personnes présentes cette année, quoique certaines photos permettent de douter d'une telle affluence.
Il ne suffit donc pas d'organiser une fête pour gagner de l'argent, tout comme il ne suffit pas d'écrire que l'année qui vient de s'écouler [...] nous a laissé une communauté bien plus agrandie (Annonce Orthodoxe n° 28, p. 2, § 4) pour que ce soit vrai.
Enfin, et même si cela semble un peu limité, il faudra nous faire à l'idée que le catéchisme du père Nicolas se résume à cette phrase : Nous les Grecs, nous savons comment s'amuser et profiter de la vie !... (Annonce Orthodoxe n° 26, p. 8).
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