Avant de parler du sujet d'aujourd'hui, je voulais vous transmettre un faire-part de naissance. Nous avons eu la joie, le 7 mai dernier, de voir arriver parmi nous une jeune pousse toute frêle mais qui semble en bonne santé : la page facebook des amis de la communauté hellénique de Lyon !
Il n'aura échappé à personne que le titre de cette page facebook reprend le titre de mon blog. Sachant que l'on y trouve un duplicata de la page facebook de la communauté hellénique de Lyon, tenue par le père Nicolas Kakavelakis, héros malheureux de certaines des histoires de ce blog, je suppose que Nikos tente ainsi de réorienter les recherches internet de google.
Qu'il se rassure, nombre d'étudiants du campus de la Doua viennent toujours lire les nouvelles de la communauté sur mon blog.
Lui qui se vante de penser quatre coups à l'avance, je m'étonne qu'il n'ait pas eu cette idée plus tôt. C'est de loin sa réaction la moins impulsive depuis fort longtemps. Ce serait intéressant de savoir s'il l'a eue tout seul. L'idée est bonne et à creuser. Peut-être vais-je faire un duplicata de ce blog que l'on pourra trouver à l'adresse de cohelyon (page internet de la communauté), et un autre à l'adresse de communauté hellénique de Lyon (page facebook)...
Il aurait toutefois pu faire preuve d'un peu d'imagination, et appeler sa page, par exemple, les ennemis des amis de la communauté hellénique de Lyon. De cette façon, il retrouvait les mêmes mots clés pour les référencements de google et ne créait aucune ambiguïté en s'appropriant une appellation déjà utilisée.
Il aurait toutefois pu faire preuve d'un peu d'imagination, et appeler sa page, par exemple, les ennemis des amis de la communauté hellénique de Lyon. De cette façon, il retrouvait les mêmes mots clés pour les référencements de google et ne créait aucune ambiguïté en s'appropriant une appellation déjà utilisée.
Les débuts de cette page ne sont pas glorieux, avec aucun ami enregistré sur cette nouvelle page. J'espère
quand même qu'il restera moins isolé dans le monde virtuel qu'il ne
l'est dans le monde réel.
Sans doute que le voyage à Athènes, initialement prévu du 8 au 12 mai (annonce orthodoxe n° 25 p. 6) et annulé faute d'inscrits, a laissé du temps à Nikos pour peaufiner cette petite nouvelle. Au moins une qu'on ne lui reprochera pas de bichonner !
Il est des sujets beaucoup plus tabous que d'autres. Aujourd'hui, cela n'intéresse personne de savoir s'il est vrai qu'Emmanuel et Christodoulos étaient vraiment amis, et jusqu'à quel point. Non, ce n'est pas aux ragots que les gens s'attachent, mais au concret. Parmi les sujets concrets les plus sensibles et les plus tabous se trouve en bonne position l'argent que l'on gagne. C'est ainsi que monseigneur Emmanuel ne dit jamais ce qu'il gagne, bien que l'on devine que c'est nettement moins que ce qu'il aimerait gagner.
L’Église de Grèce a souvent été accusée, durant la crise, de payer très peu d'impôts et de ne pas participer à l'effort de redressement du pays. Cette attitude n'est pas le propre de tous les évêques. Monseigneur Chrysostomos II, archevêque de Chypre, en fait une brillante démonstration depuis quelques mois.
Il ne craint pas de dire que les biens dont il dispose s'élèvent à 2,4 milliards d'euros.
Tout d'abord, doit-on considérer que l’Église n'a pas à être riche ? L'argent n'est ni bien ni mauvais. C'est l'usage que l'on en fait qui lui donne son sens. D'un point de vue spirituel, la valeur d'une personne se mesure à l'amour qui remplit son cœur. Le problème de l'argent est qu'il a une forte propension à dessécher le cœur, le vidant ainsi de son amour. Et c'est contre cela que l’Évangile met en garde.
J'ai déjà évoqué, lors du message sur Paolo Gabriele, majordome du pape aujourd'hui incarcéré pour avoir essayé de défendre ses idéaux, que l’Église catholique d'Allemagne était propriétaire de l'un des plus grand réseaux d'édition de revues porno de la planète, générant un chiffre d'affaire annuel de 2 milliards d'euros.
Si les responsables religieux s'égarent dans les illusions véhiculées par les richesses dont ils ont la gestion, lorsqu'ils ne se les accaparent pas pour eux-mêmes, alors l’Église donne une mauvaise image avec son statut financier et elle porte de mauvais fruits.
Tous les moyens ne sont pas bons pour légitimer de gagner de l'argent, même si c'est officiellement pour les bonnes œuvres. L'éloge que je fais de monseigneur Chrysostomos II est donc sous réserve des moyens qu'il s'est donnés pour gagner et faire fructifier l'argent dont il dispose. Je partirai néanmoins du principe que c'est quelqu'un d'intègre. Si les évêques restent lucides, qu'ils voient l'intérêt supérieur de leurs fidèles, et qu'ils utilisent l'argent dont ils disposent pour les aider dans leur vie, alors il n'y a pas de raison valable à remettre en cause leur puissance financière.
Monseigneur Chrysostomos II livre une analyse intéressante sur l'Europe, un peu dans cet article, mais surtout dans toutes ses interventions publiques de ces derniers mois. Il considère que l'Europe n'a jamais aidé Chypre à récupérer sa partie nord occupée par les Turcs. Il considère aussi que tous les problèmes monétaires de l'île sont apparus au moment où de grands gisements de pétrole et de gaz ont été découverts dans les eaux territoriales de Chypre. Il est logique qu'il se demande pourquoi les marchés financiers et l'Europe ne font plus confiance à Chypre, alors que c'est maintenant qu'elle présente la meilleure solvabilité pour les décennies à venir.
Il ne craint pas de dire que les biens dont il dispose s'élèvent à 2,4 milliards d'euros.
Tout d'abord, doit-on considérer que l’Église n'a pas à être riche ? L'argent n'est ni bien ni mauvais. C'est l'usage que l'on en fait qui lui donne son sens. D'un point de vue spirituel, la valeur d'une personne se mesure à l'amour qui remplit son cœur. Le problème de l'argent est qu'il a une forte propension à dessécher le cœur, le vidant ainsi de son amour. Et c'est contre cela que l’Évangile met en garde.
J'ai déjà évoqué, lors du message sur Paolo Gabriele, majordome du pape aujourd'hui incarcéré pour avoir essayé de défendre ses idéaux, que l’Église catholique d'Allemagne était propriétaire de l'un des plus grand réseaux d'édition de revues porno de la planète, générant un chiffre d'affaire annuel de 2 milliards d'euros.
Si les responsables religieux s'égarent dans les illusions véhiculées par les richesses dont ils ont la gestion, lorsqu'ils ne se les accaparent pas pour eux-mêmes, alors l’Église donne une mauvaise image avec son statut financier et elle porte de mauvais fruits.
Tous les moyens ne sont pas bons pour légitimer de gagner de l'argent, même si c'est officiellement pour les bonnes œuvres. L'éloge que je fais de monseigneur Chrysostomos II est donc sous réserve des moyens qu'il s'est donnés pour gagner et faire fructifier l'argent dont il dispose. Je partirai néanmoins du principe que c'est quelqu'un d'intègre. Si les évêques restent lucides, qu'ils voient l'intérêt supérieur de leurs fidèles, et qu'ils utilisent l'argent dont ils disposent pour les aider dans leur vie, alors il n'y a pas de raison valable à remettre en cause leur puissance financière.
Monseigneur Chrysostomos II livre une analyse intéressante sur l'Europe, un peu dans cet article, mais surtout dans toutes ses interventions publiques de ces derniers mois. Il considère que l'Europe n'a jamais aidé Chypre à récupérer sa partie nord occupée par les Turcs. Il considère aussi que tous les problèmes monétaires de l'île sont apparus au moment où de grands gisements de pétrole et de gaz ont été découverts dans les eaux territoriales de Chypre. Il est logique qu'il se demande pourquoi les marchés financiers et l'Europe ne font plus confiance à Chypre, alors que c'est maintenant qu'elle présente la meilleure solvabilité pour les décennies à venir.
Je me fais l'écho des Chypriotes de la paroisse pour soutenir monseigneur Chrysostomos II dans la vision qu'il a de son pays, que ce soit pour rétablir des relations justes avec l'Europe, ou que ce soit pour en sortir.
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