de l'intérieur d'une communauté

Quels que soient les groupes sociaux, on ne voit souvent d'eux que la partie « marketing ». Celle qui est bien présentable et que l'on souhaite mettre en évidence, au mépris souvent de la réalité. Ce blog, qui se revendique comme un blog d'information, va tenter de présenter la vie de la communauté hellénique de Lyon par ceux qui la vivent de l'intérieur.
J'ai connu deux hommes qui ont dignement représenté la communauté hellénique : monseigneur Vlassios et le père Athanase Iskos. Ils n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait ou dit et ont laissé une communauté respectée et respectable. Le contraste pourra paraître saisissant entre les 50 ans qui viennent de s'écouler et ce qui se passe depuis plus de six ans, mais si l'on veut rester fier de ce que l'on est, il ne faut pas hésiter à prendre ses distances lorsque ce que l'on voit s'éloigne de nos idéaux.
Dans un premier temps, je vais raconter une histoire au travers de courriers échangés et de documents, qui seront tous reproduits. Dans un second temps, je débattrai autour des questions qui seront posées à mon adresse mail : jeanmichel.dhimoila@gmail.com .
La communauté hellénique de Lyon étant une association cultuelle, loi 1905, les références au culte seront nombreuses et indispensables pour comprendre le sens de ce qui est recherché, et malheureusement parfois ses dérives.

Bonne
lecture à tous

samedi 6 juillet 2013

93- Exclusions partie 2

Nous avons lu dans le message précédent comment les élus de la communauté hellénique de Lyon qui osaient avoir un peu d'indépendance d'esprit et d'éthique étaient exclus les uns après les autres par le père Nicolas. A la lumière de ces exclusions, ce que ce dernier écrit dans le bulletin paroissial prend un sens particulier : la vie d'une communauté ne se résume pas seulement à voter et disparaître mais surtout à s'imprégner des dispositions de loyauté, de fidélité, et surtout d'amour du bon service... (L'Annonce Orthodoxe n°26, p. 2).

Il est intéressant de se demander envers qui le père Nicolas recommande d'être loyal, fidèle, et ce qu'est le bon service pour lequel il faut être plein d'amour ! L'analyse de l'exclusion des élus a permis de montrer que le seul envers qui le père Nicolas recommande l'application de ces dispositions est lui-même.

Nous lisons, au paragraphe 2 de la page 3 de l'Annonce Orthodoxe précédemment citée : Suite au décès du bienheureux Arthur Basiliadis et la vacation d'une place dans le Conseil Administratif de notre association, deux nouveaux membres [...] ont été choisis pour le CA après proposition de notre Métropolite. Cela nous apprend deux choses : 
- Arthur B. a été béatifié juste après son décès et il est désormais élevé au rang de bienheureux ;
- une place dans le conseil d'administration de l'association était vacante.

Je préfère voir le père Nicolas béatifier tout le monde plutôt que de le voir exclure tout le monde, même si les deux attitudes procèdent de la même quête d'intérêts personnels et d'emprise psychologique. Je ne reviendrai donc pas sur la béatification d'Arthur, quoiqu'il serait bien de savoir si celui qui a écrit cette phrase a déjà suivi un cours de théologie. Non. Ce qui m'intéresse, c'est la place vacante d'un des membres du Conseil.

Il y a 15 membres dans le Conseil. Nous les connaissons tous et ils étaient suffisamment appréciés pour avoir été élus pour nous représenter. Alors pourquoi taire le nom de cet élu qui a laissé sa place vacante ? Et surtout, comment se fait-il que dans un petit monde où tout se sait, les membres de la communauté hellénique n'aient jamais su que l'une des places du Conseil était vacante ?

Nos statuts disent que pour qu'une place soit vacante, il doit y avoir démission, décès, ou exclusion. Peut-être que l'élu démissionnaire est Wahib A. qui vient brillamment de réussir son doctorat en Génie Civil à l'INSA de Lyon ? Wahib a en effet aussitôt trouvé un poste d'enseignant et est parti pour Nancy. 

Peut-être que Wahib ne pouvait plus assister aux réunions du Conseil à cause de ses examens qui approchaient (7 mai) et que l'évêque l'a remplacé par anticipation (9 avril) ?

Mais peut-être aussi que si le père Nicolas ne donne pas le nom de l'élu qui a laissé sa place vacante, c'est parce que personne n'a laissé sa place ? Aurait-il réadapté à sa façon le vieux proverbe qui dit : 
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage en : Quand on veut exclure un élu, on dit que sa place est vacante ?

Pour ma part, j'ai l'intime conviction que le père Nicolas n'a pas dit qui était l'élu qui a laissé sa place vacante parce qu'il s'agissait de Stélios, et que tout le monde sait que Stélios n'a jamais laissé sa place. Le père Nicolas l'a exclu par une succession de décisions arbitraires que l'on pourrait qualifier de coup d’État, mais il n'est pas idiot au point de s'en vanter et d'ignorer les effets dévastateurs pour sa réputation si les membres de la communauté l'apprenaient.

C'est même vraisemblablement pour éviter une contestation massive qu'il n'a jamais notifié Stélios de son exclusion. Il l'a retiré de la liste des élus inscrits à la Préfecture le 24 décembre 2012, l'évêque l'a remplacé le 9 avril 2013, mais le père Nicolas n'a jamais informé l'intéressé ni la communauté de cet état de fait.

Il sait pertinemment qu'il a besoin de Stélios et de la notoriété qui est la sienne. C'est pour cela qu'il n'a pas manqué l'occasion de le mettre en avant sur facebook. L'important, pour le père Nicolas, n'est pas que tout aille bien dans la communauté, mais de laisser croire que tout va bien.



C'est à cause de telles mises en scène que je dis que le père Nicolas utilise les moyens de communication de la communauté hellénique comme des outils de propagande et de manipulation. Il fait croire par une photo volée que tout va bien avec Stélios, alors qu'il a œuvré dans l'ombre pour l'évincer.

J'accorderai une mention spéciale à Nicolas A. qui présente toujours Stélios, lorsqu'il est en public, comme son ami de plus de cinquante ans. Nicolas A. n'a pourtant pas hésité à signer l'exclusion de son ami. Sans doute a-t-il une définition toute particulière de ce mot. Pour ma part, je croyais naïvement qu'avoir un ami, c'était être prêt à le défendre. Si Stélios apprend un jour qu'il ne fait plus partie de la communauté hellénique de Lyon, peut-être reprendra-t-il à son compte cette vieille prière de Voltaire : Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m'en charge.

Heureusement que le bienheureux métropolite Emmanuel est là pour superviser son prêtre et veiller sur nous !

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